*Par : Abu Faisal Sergio Tapia
Le 7 avril marque la Journée mondiale de réflexion sur le génocide rwandais de 1994. Cette date commémore l'un des épisodes les plus tragiques de l'histoire récente, au cours duquel un massacre sans précédent a été perpétré qui a fait plus de 800 000 morts en seulement 100 jours.
Le génocide commis au Rwanda en 1994, où les puissances colonialistes européennes sont les coupables historiques de cette haine ethnique au cœur de l'Afrique, pour diviser et voler les richesses et les ressources des nations du continent, créant des guerres internes, le chaos, des criminels et victimes, et où des massacres sont perpétrés sous les yeux du premier monde, ce qui laisse des centaines de familles à leur sort en plein génocide, où, par exemple, les casques bleus belges de l'ONU au Rwanda fuient, condamnant les Rwandais à mort, où tout le monde savait que le génocide arrivait, l'ONU, la Belgique, la France, les Etats-Unis... tout en silence... qui se soucie de la mort d'enfants africains, à coups de machettes ? « Avez-vous déjà tué un Tutsi ? C'était un slogan entendu à plusieurs reprises pendant environ 100 jours, entre le 7 avril et juillet 1994, lorsque le génocide rwandais a eu lieu.
Le génocide rwandais est né de la tension ethnique et politique qui existait dans le pays entre les groupes Hutu et Tutsi. Malgré le fait que ces deux groupes ethniques partagent la même culture, la même langue et la même religion, la division et la haine couvaient depuis des années à travers des politiques discriminatoires et des affrontements armés.
En avril 1994, le président hutu Juvénal Habyarimana a été tué dans une frappe aérienne qui a également tué le président du Burundi. Cet événement a été le déclencheur d'une série d'événements qui ont conduit au génocide. Les extrémistes hutus soutenus par le gouvernement ont commencé à attaquer les modérés tutsis et hutus qui s'opposaient au massacre. La population civile a été victime de viols, de tortures, de mutilations et de massacres. L'absence de réponse et l'inaction de la communauté internationale ont contribué à aggraver la situation.
La Journée mondiale de réflexion sur le génocide rwandais 1994 est l'occasion de se souvenir des victimes du génocide et de réfléchir à l'importance de prévenir et d'arrêter ce type d'atrocités. L'ONU a établi cette date en 2003 dans le but de sensibiliser la population mondiale à la nécessité de combattre le génocide et de promouvoir la paix et la tolérance.
Réfléchir au génocide rwandais invite aussi à s'interroger sur les causes profondes de ces conflits ethniques et à réfléchir à la manière de construire des sociétés plus inclusives et respectueuses de la diversité. De plus, c'est l'occasion de reconnaître le rôle des victimes, des survivants et de ceux qui ont lutté contre la violence et la haine.
En ce jour, il est important de souligner l'importance de l'éducation dans la prévention du génocide et la promotion de la paix. L'éducation peut jouer un rôle fondamental dans la construction de sociétés plus justes et plus égalitaires, et dans la formation de citoyens responsables et engagés dans la défense des droits de l'homme.
Il est important de noter que le génocide rwandais n'était pas un événement isolé dans l'histoire. Malheureusement, l'humanité a été témoin d'autres épisodes similaires dans différentes parties du monde. Par conséquent, il est essentiel que la communauté internationale s'engage à travailler ensemble pour prévenir et arrêter ces crimes.
La prévention du génocide implique la promotion de la paix, de la justice et de l'égalité, ainsi que l'élimination de la discrimination et de la stigmatisation des groupes ethniques, religieux ou culturels. La communauté internationale doit s'efforcer de renforcer les systèmes judiciaires et veiller à ce que les responsables de crimes soient traduits en justice.
En outre, la communauté internationale doit être prête à intervenir dans des situations où un génocide a lieu. Cette intervention doit être coordonnée et fondée sur le respect des droits de l'homme et de la dignité de tous. La prévention du génocide ne peut être efficace s'il n'y a pas d'engagement réel de la communauté internationale à agir en temps opportun.
D'autre part, il est important que la société en général prenne conscience de la gravité de ces crimes et du rôle que chacun de nous peut jouer pour les prévenir. L'éducation et la sensibilisation sont essentielles pour prévenir le génocide et promouvoir la tolérance et le respect de tous, quelle que soit leur origine ethnique, culturelle, religieuse ou raciale.
La Journée mondiale de réflexion sur le génocide rwandais de 1994 est l'occasion de se souvenir des victimes et de nous engager à travailler ensemble pour prévenir ces crimes.
Il est essentiel que la communauté internationale et la société dans son ensemble soient disposées à agir de manière coordonnée et efficace pour prévenir et arrêter le génocide sous toutes ses formes. Ce n'est qu'alors que nous pourrons construire un monde plus juste, pacifique et inclusif pour tous.
*Abu Faisal Sergio Tapia - Artiste Peintre Argentin Contemporain. Fondateur du MIAPCR MUSEUM. L'article est accompagné d'une œuvre d'art réalisée par l'auteur.
